Mutilations sexuelles
Toute personne de sexe féminin (mineure ou majeure) vivant en France, quelle que soit sa nationalité, menacée de mutilation sexuelle est protégée par la loi française qui considère que ce geste est un crime ; que cet acte soit pratiqué en France ou à l’étranger.
Toute personne ayant connaissance de ce risque encouru par autrui a l’obligation de le signaler.
Classification
L’organisation mondiale de la santé (OMS) classe les mutilations sexuelles féminines en 4 catégories :
- Type 1 – la clitoridectomie : ablation partielle ou totale du clitoris (petite partie sensible et érectile des organes génitaux féminins) et, plus rarement, seulement du prépuce (repli de peau qui entoure le clitoris).
- Type 2 – l’excision : ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres (replis internes de la vulve), avec ou sans excision des grandes lèvres (replis cutanés externes de la vulve).
- Type 3 – l’infibulation : rétrécissement de l’orifice vaginal par recouvrement, réalisé en sectionnant et en repositionnant les petites lèvres, ou les grandes lèvres, parfois par suture, avec ou sans ablation du clitoris (clitoridectomie).
- Type 4 – les autres interventions : toutes les autres interventions néfastes au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple, piquer, percer, inciser, racler et cautériser les organes génitaux.